Un festival francophone consacré à la création sonore en Afrique
Du 14 au 16 juillet 2023, Cotonou a vibré au rythme du festival Oxofest, un événement majeur dédié à la création sonore sous toutes ses formes. Fondé par Sinatou Saka et Kefil Saka, en partenariat avec l’Institut français du Bénin, l’ambassade de France au Bénin et Sèmè City, Oxofest s’est imposé comme le rendez-vous incontournable des passionnés du son. Il a réuni plusieurs professionnels et amateurs autour d’une programmation riche et diversifiée qui a mis en lumière la richesse et la diversité de la création sonore africaine.
Des moments forts et des rencontres inspirantes
Après une session en ligne consacrée au podcast en 2022, Oxofest en 2023 a déployé son ambition de rassembler et de célébrer la diversité de la création sonore africaine. Artistes, DJs, beatmakers, podcasteurs, journalistes radio et amateurs se sont réunis pour :
- partager leurs expériences ;
- explorer de nouvelles sonorités ;
- et s’inspirer mutuellement.
Le festival a proposé un programme dense, alternant entre séances d’écoute, masterclass, débats et rencontres professionnelles. Parmi les intervenants de marque figuraient :
- Paola Audrey Ndengue, experte en industries créatives ;
- le musicien béninois, auteur-compositeur Kemtaan ;
- le producteur et réalisateur Tidiane Thiang ;
- la pédagogue Claire Hazoumè ;
- le journaliste reporter Georges Attino Coulibaly ;
- la bloggeuse, autrice et podcasteuse Zoubida Fall,
- le griot Barasuno, etc.
Un des moments forts du festival fut la diffusion d’un documentaire sonore qui retrace la vie et l’œuvre de la légende de la musique béninoise, Sagbohan Danialou. Diffusé à l’Institut français du Bénin, ce documentaire a plongé le public dans l’univers riche et complexe de cet artiste hors du commun.
Mon implication en tant que producteur
En tant que producteur, j’ai eu l’honneur de contribuer à la réussite de cette édition d’Oxofest. Mes responsabilités ont été multiples et variées. L’objectif principal était de veiller au bon déroulement de l’événement et de garantir une expérience positive tant pour les intervenants que pour le public.
Pour faire court :
- j’ai assuré la gestion des horaires dans les salles sous ma responsabilité ;
- j’ai veillé à la coordination des installations techniques.
J’ai également été le point de contact principal pour les présentateurs de certains ateliers, ce qui m’a permis de les orienter et de faciliter la communication avec le public. En parallèle, j’ai enregistré les ateliers dans les salles dont j’étais responsable et j’ai récupéré et édité les rushes des enregistrements réalisés dans d’autres salles. De plus, j’ai capturé certains moments forts du festival, ce qui a servi à la réalisation d’un montage audio. Ce montage a ensuite été mis en ligne sur les plateformes de podcast et archivé pour préserver cette expérience inoubliable.
Un engagement et une expérience enrichissante
Il est important de noter que les enregistrements des ateliers ont été effectués avec des téléphones portables. Ils ont ensuite été légèrement édités pour préserver l’authenticité des fichiers. Cela implique que la qualité sonore n’est pas optimale. Cependant, des dispositions ont été prises pour que les prochaines éditions du festival soient enregistrées avec du matériel professionnel afin de garantir une meilleure écoute.
Mon engagement dans ce projet a été motivé par ma passion pour la musique et la création sonore. J’ai été particulièrement touché par la richesse et la diversité des talents représentés à Oxofest et par l’enthousiasme contagieux du public. Cette expérience m’a permis :
- de nouer des contacts ;
- d’élargir mes connaissances dans le domaine de la création sonore ;
- et de contribuer à la promotion de cet art.
Oxofest 2023 restera pour moi une expérience marquante, une célébration de la créativité et du talent artistique africain.
Je vous invite à revivre le festival à travers le podcast :